Open Space

English

Alexandra Fly, wearing the spectacular costume, densely trimmed around with small rag vaginas and penises, is defending women’s rights. Travelling by planes around Europe and the USA, she visits exhibitions of contemporary art and, thanks to her figure, attracts the attention of random viewers.

The project, situated in the public area, is based on: - conscious confrontation of the individual with an average viewer. - the reactions of the audience, caused by braking the taboo, and - the provocation, resulting from publicly naming and talking about women’s sexual organs.

However, it has nothing to do with nudity. It is only about the abstract image of forms, which are reminiscent of lady’s genitals. Publicly presented costume of Fly lifts the veil of secrecy related to vagina, emphasizes that it can bring out beautiful connotations and it does not have to be the subject of bashful conversations.

Media sculpture and social network:

One can not miss the spectacular artistic figure. The artist herself walks around her exhibition, starts conversations with the viewers and answers the questions of all who are interested. Also, if they are willing to, they can have a souvenir photo with Alexandrą Fly, which - later put onto the Internet - will enrich the existing network.

E x a m p l e s:

Feminist discourse:

The success of moral revolution in 1968 has highly influenced the changes of life’s customs for all the residents of the Western Europe. In other parts of the world there still exists the strict classification in men’s and women’s roles. Lots of emigrants, who have come to Europe in big numbers from places where women play second-rate parts, have never heard of the sexual revolution. Those people, although living in Europe, still cut out girls’ clitorises, take part in forced marriages and honourable murders. And the one who uses force against women, at the same time intimidates and destroys the source of energy and, through this, is a threat to all humanity.

Français

Alexandra Fly, habillée en costume spectaculaire, orné partout de petits vagins et pénis en tissu, défend les droits des femmes. En voyageant en bus et en avion dans l’Europe et dans les États-Unis, elle fréquente les expositions d’art moderne et inspire l'intérêt des passants. Le projet situé dans l’espace public se base sur : - la confrontation consciente de l’individu et du spectateur moyen - les réactions du public entraînées par la suppression du tabou - la provocation due à la thématisation publique des organes génitaux des femmes Pourtant, nous n’avons pas affaire ici à la nudité mais, tout simplement, à l’image des formes abstraites ressemblant aux organes génitaux féminins. Le costume de Fly présenté au public rend le vagin moins mystérieux et souligne en même temps qu’il peut faire de belles associations d’idées et ne doit pas constituer le sujet des débat pudiques.

La sculpture de médias et le réseau social :

Il est impossible de ne pas remarquer le personnage artistique spectaculaire. L’artiste, en se promenant pendant sa propre exposition, engage le dialogue avec le public et répond aux questions des spectateurs. Il y aura la possibilité de prendre la photo avec Alexandra Fly. Ces photos vont enrichir son site web sur Internet.

E x e m p l e s:

Le discours féministe:

Le succès de la révolution de l’année 68 a décidément influencé les changements de vie des habitants de l’Europe de l’Ouest. Dans les autres coins du monde, la division en rôles masculins et féminin reste toujours en vigueur. Les immigrants qui, depuis des années, arrivent en grand nombre en Europe et qui viennent des pays où la femme occupe la place inférieure, n’ont jamais entendu parler de la révolution sexuelle. Tout en habitant en Europe, ils continuent à couper les clitoris aux filles, pratiquent les mariages forcés et meurtres d’honneur. Et celui qui pratique la violence contre les femmes, détruit la source d'énergie sur la Terre et menace ainsi toute l’humanité.